Enfant, j’ai été initiée au tricot, au crochet, à la broderie et à la couture par ma grand-mère Hélène et ma mère Micheline. Plus récemment, ma curiosité m’a amenée à confectionner un costume historique du XVIIIe siècle, avec l’association éponyme à Yverdon, mais aussi deux ensembles que je porte lors de visite de fêtes médiévales. Je me lance parfois des défis particuliers : tailler des chaussons dans du cuir, sculpter des sandales en bois, tisser des rubans « aux cartons » (une technique médiévale), rénover une poussette 1900, etc…
Mais ma passion principale est la dentelle faite à la main. C’est dans des circonstances tristes, après le décès accidentel de ma grand-mère Alice en 1978, que le virus m’a atteint. D’abord ce fut la frivolité, trouvée dans la boîte à ouvrage d’Alice, puis assez rapidement la dentelle aux fuseaux, apprise en autodidacte. Dès le début, mon envie de créer mes propres modèles a été vive. L’adhésion à la Fédération des Dentelières Suisses (FDS) m’a permis de découvrir un univers magnifique et de faire de belles rencontres. De 2002 à 2004, j’ai suivi la formation de base d’enseignante de dentelle aux fuseaux. De nombreuses dentellières ont été initiées à cet art pendant plusieurs années dans mon atelier dans le Gros-de-Vaud. Après les techniques traditionnelles, je me suis orientée vers la dentelle contemporaine et artistique, participant régulièrement à des cours et au concours annuel de la FDS.






Même si la dentelle aux fuseaux est ma technique de prédilection, je pratique occasionnellement d’autres techniques comme la frivolité, la dentelle à l’aiguille, le crochet, le tricot, le feutrage, la couture, le dessin et l’aquarelle. Chaque occasion d’apprendre du nouveau est un trésor. Avoir plusieurs cordes à son arc est un atout dans le processus de création artistique.



